Voici Catherine Henry, la nouvelle venue au sein de l’équipe d’Opération Gareautrain
Opération Gareautrain a accueilli un nouveau membre au sein de son équipe en novembre 2021. Catherine Henry est la nouvelle gestionnaire des communications et de la liaison. À ce titre, elle supervise les programmes municipaux comme le Programme de sécurité communautaire et l’initiative Opération dégage la voie.
Adjointe politique de longue date devenue spécialiste en communications, Catherine était intriguée par le but et la mission d’Opération Gareautrain. C’était aussi une occasion pour elle de mettre son expérience municipale et des relations avec les intervenants à profit dans un nouvel environnement.
Cependant, quand Catherine a présenté sa candidature, elle ignorait combien ce rôle lui conviendrait. Elle a parlé à Opération Gareautrain de ses liens personnels avec la sécurité ferroviaire—et elle a dit pourquoi elle voulait en faire un travail à temps plein.
Qu’est-ce qui vous plaisait dans le fait de travailler pour Opération Gareautrain ?
Catherine : J’ai réalisé que c’est parfait pour moi à bien des égards — dont l’un est la prévention du suicide. Mon frère s’est suicidé il y a cinq ans, et j’ai toujours souhaité travailler dans ce domaine. Trouver des façons de promouvoir la campagne
Ça va mieux d’Opération Gareautrain est très important pour moi.
De plus, quand j’ai postulé, j’ai vu ma tante et je lui en ai parlé. Quand je suis rentrée chez moi, ma tante m’a envoyé un courriel pour me dire : « Tu savais que ton arrière-grand-père a été tué par un train à Ottawa en 1940 ? » Je ne connaissais pas cette partie de l’histoire familiale. J’ai donc trouvé l’article dans l’
Ottawa Citizen et c’est le même genre de situation que nous voyons aujourd’hui. Quelqu’un conduit sa voiture et ne voit pas le train, ne l’entend pas, et se fait tuer.
Vous avez donc un lien très personnel avec la sécurité ferroviaire. Que voulez-vous apporter en travaillant avec Opération Gareautrain ?
Catherine : Je crois que je veux aider à sensibiliser les gens aux dangers des passages à niveau et de la proximité des voies ferrées. La mission d’Opération Gareautrain est d’empêcher que des gens soient blessés ou tués dans des incidents liés aux passages à niveau et aux intrusions. De plus, je veux trouver des façons créatives de communiquer avec les gens. Parce que je crois que c’est une question de sécurité à laquelle beaucoup de gens ne pensent pas. Alors, comment toucher des gens qui ne pensent pas nécessairement aux risques courus, qu’ils conduisent ou fassent des activités récréatives ?
Dans quelle mesure étiez-vous consciente de ces risques quand vous avez postulé cet emploi ?
Catherine : Franchement, pas beaucoup. Vous savez, je me souviens que quand nous étions enfants, nous aimions rouler sur la voie ferrée et le plus important était de lever les pieds. Mais ça n’a rien à voir avec la sécurité, c’était simplement quelque chose d’amusant pour nous. J’ai grandi dans les années 1980, et il n’y avait pas beaucoup de supervision parentale. Nous allions dehors pour jouer, et il est étonnant que nous n’ayons jamais été blessés ou tués. Je me souviens d’avoir mis des pièces de monnaie sur les rails, alors qu’aujourd’hui je sais que c’est extrêmement dangereux.
Quelle est la chose la plus surprenante que vous avez apprise depuis que vous faites ce travail ?
Catherine : Je ne sais pas si c’est surprenant, mais je suis très triste que des collisions continuent à se produire. Je sais que le nombre de décès et de blessures diminue au fil des ans, mais beaucoup de jeunes se font encore blesser ou tuer. Il faut donc composer avec ça et trouver d’autres façons de toucher les gens qui sont en crise ou qui ne comprennent pas vraiment le message sur la façon d’être en sécurité près des passages à niveau et des voies ferrées.