Les simulations de collision montrent aux jeunes conducteurs les risques associés aux passages à niveau

Mock train collision teenager on stretcher Saint John NB Les gens s’approchent. Le silence est lourd, seulement quelques murmures peuvent être entendus. Ils se serrent les uns contre les autres devant la scène horrible qui est devant eux.  Une automobile transportant un groupe d’adolescents est entrée en collision avec un train. Une personne a été éjectée du véhicule et gît morte sur le sol, son corps brisé et sanglant. Les autres dans la voiture sont blessés grièvement. Malheureusement, des scènes comme celle-ci arrivent trop souvent au Canada. Chaque année, des conducteurs canadiens sont blessés ou tués lorsqu’ils choisissent de ne pas obéir aux panneaux de signalisation et aux dispositifs d’avertissement aux passages à niveau. Mais heureusement pour tous ceux impliqués dans cette collision, la voiture tordue, la vitre partout, le sang et les corps ne sont pas réels. Ils font partie de la simulation de collision mise en scène par le Comité provincial Opération Gareautrain du Nouveau-Brunswick lors de la Semaine de la sécurité ferroviaire 2016. Mock train collision Saint John NB blood on pavement La simulation a eu lieu le 27 avril 2016, au passage à niveau de Douglas Avenue à Saint John, Nouveau-Brunswick, et plus de 400 étudiants de l’école secondaire Harbour View (HVHS) y ont assisté. Aux dires de plusieurs, la simulation a marqué profondément plus d’un étudiant et les jeunes conducteurs ont promis de faire très attention autour des voies ferrées. Mettre en scène un événement de cette ampleur prend beaucoup de ressources, alors nous avons parlé avec l’une des organisatrices de l’événement, Lorrie Johnston, représentante en sécurité et en relations communautaires pour les chemins de fer NBM et partenaire d’Opération Gareautrain, et lui avons demandé ce qu’il a fallu pour mettre le tout sur pied. Le Comité provincial Opération Gareautrain du Nouveau-Brunswick a à son actif approximativement 15 simulations de collision à ce jour et chacune requiert entre trois et quatre mois de préparation. Q : Pour mettre cette simulation sur pied, qui étaient vos partenaires? Lorrie : La liste est longue et nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont participé :
  • Harbour View High School
  • Service de police de Saint John (Circulation et Identification judiciaire)
  • Service des incendies de Saint John
  • Chemins de fer NBM
  • Services de sécurité Nouveau-Brunswick
  • Partners Assisting Local Schools (PALS)
  • Ambulance N.-B.
  • Sécurité publique N.-B.
  • Gestion des urgences N.-B.
  • Départements des Transports et de l’infrastructure N.-B.
  • Transports Canada
  • CN
  • Castle Funeral Home
  • Higgins Insurance
  • Installations éducatives et Transport scolaire
  • Horizon N.-B.
  • Hôpital régional de Saint John
  • Département d’Éducation et Développement de la petite enfance
  • J.D. Irving Limited (JDI)
  • JDI Communications
  • Bureau de la sécurité des transports du Canada
  • Loyalist City Towing
Mock collision crowd Saint John NB Q : Combien d’heures ont été requises pour planifier cet événement? Lorrie : Beaucoup beaucoup d’heures ont été nécessaires pour planifier cet événement. Avec tant de participants, certains d’entre eux travaillant sur des quarts de travail, il n’est pas rare d’avoir des discussions le jour, le soir et les fins de semaine.  Q : Combien de personnes ont été impliquées, en arrière-plan et à l’avant-scène pour l’événement en soi, afin de réaliser la simulation de  collision? Lorrie : 30 à l’avant-scène et 20 en arrière-plan. Q : Qu’avez-vous trouvé le plus difficile lors de la planification de l’événement? Lorrie : Comme nous avons déjà fait ceci bon nombre de fois, nous avons un horaire en place. Nous sommes très chanceux d’avoir de si bons partenaires. Nous travaillons très bien ensemble et sommes en mesure de résoudre les obstacles efficacement et rapidement. Saint John NB train mock collision teenager on stretcher Q : Quelle fut la rétroaction de la part des participants et des partenaires? Lorrie : Nous avons toujours reçu une rétroaction très positive. Même si c’est une simulation, les émotions sur le terrain donnent la chair de poule. La plupart des gens commentent le réaliste de la scène. Nous avons des étudiants qui reviennent d’année en année et ils discutent du profond impact que la simulation a eu sur eux – il est très stimulant d’entendre des commentaires positifs. On sait que l’on a fait une différence. La rétroaction de nos partenaires est totalement positive puisqu’elle permet aux services d’urgence de tester leurs habiletés à répondre à un tel incident tout en apprenant de nouvelles façons d’améliorer leur temps de réponse. Je ne peux passer sous silence ce qui m’a été dit par plusieurs de nos partenaires – ils étaient interloqués par le degré de respect et de collaboration démontré par le personnel et les étudiants de l’école. HVHS a laissé une impression positive – chapeau à l’école et à son directeur, David Morgan! Crushed car Saint John NB mock train collision Q : Pourquoi croyez-vous qu’il est important de mettre sur pied un tel événement? Lorrie : Il est très important de mettre sur pied des événements comme cela. Nous sommes occupés à éduquer les gens de tout âge sur les dangers potentiels aux passages à niveau et de la gravité de faire intrusion  sur le domaine ferroviaire. Nous rejoignons le public avec des présentations aux écoles, aux industries, aux groupes communautaires, aux foires de sécurité, etc. Il est difficile de rejoindre les 15-19 ans. Ils ne veulent pas entendre quelqu’un leur dire ce qui est dangereux – ils perçoivent cela comme se faire faire la morale. Pour surmonter cet obstacle, Opération Gareautrain rejoint cet auditoire de façon unique et efficace par le biais d’un exercice théâtral impliquant les écoles, les dirigeants locaux, les chemins de fer, les services d’urgence et les médias. L’objectif premier de l’exercice est d’éduquer et de conscientiser les nouveaux et les jeunes conducteurs sur les dangers qui entourent les passages à niveau et sur ceux reliés à l’intrusion sur le domaine ferroviaire. Même si nous avons eu un impact sur plusieurs étudiants, nous savons que la couverture médiatique qu’il génère attire l’attention du grand public, que ce soit par les divers reportages ou par les articles de journaux. Q : Est-ce que l’on peut s’attendre à une autre simulation l’an prochain? Lorrie : Absolument!

Et maintenant un mot des partenaires de la simulation de collision :

First responder mock train collision Saint John NB
« Le choix de ce passage à niveau fut excellent comme outils d’apprentissage pour nos nouveaux et futurs conducteurs. L’implication du grand nombre de services d’urgence combine avec les étudiants, les citoyens des alentours et des médias a permis de faire de l’événement un franc succès. Je félicite tous les gens impliqués dans la planification et dans l’exécution de cet important message de sécurité. Message qui suivra tous les participants leur vie entière. » Donald Ross, Enquêteur senior/ Rail/Pipeline. Bureau de la sécurité des transports du Canada   « L’exercice a donné aux premiers répondants la chance de tester l’interopérabilité avec les chemins de fer et d’identifier les forces et les faiblesses des besoins dans la planification, la préparation et du temps de réponse autant pour les chemins de fer que pour les premiers répondants. »   Kevin Clifford, chef du Service d'incendie de Saint John « J’ai remarqué à plusieurs occasions que certains véhicules ne s’accordent pas des distances adéquates aux passages à niveau. Si nous pouvions éviter un accident comme celui-ci de se produire, nous aurions fait une différence et sauvé des vies! « ‘L’éducation est synonyme de connaissance!’ Tout ce que nous faisons pour éduquer le public sur la sécurité ferroviaire fait une différence et nous sauvons des vies. » .” — Robert Keays directeur, développement des affaires Higgins General Insurance Ltd. « La date pour cet événement était à point puisqu’elle était près du temps des graduations à Saint Johns et aussi avec le décès de deux étudiantes en Nouvelle-Écosse récemment » —David Morgan, Directeur, Harbour View High School