Nous pensons que quatre décennies passées à sauver des vies valent la peine d’être célébrées. C’est pourquoi nous soulignons le 40e anniversaire d’Opération Gareautrain en présentant certains des Ambassadeurs de la sécurité ferroviaire dévoués qui nous aident à transmettre le message sur la sécurité ferroviaire.
Les Ambassadeurs de la sécurité ferroviaire pensent comme nous que chaque décès et chaque blessure liés aux passages à niveau et aux intrusions peuvent être évités. Ils offrent bénévolement leur temps pour faire des présentations sur la sécurité ferroviaire, partager nos messages et nos vidéos sur les médias sociaux, et participer à des événements éducatifs partout au pays. Nous ne pourrions pas faire ce que nous faisons sans eux.
Luc Martel est l’un de ces Ambassadeurs de la sécurité ferroviaire. Il est chef de la Prévention et de l'Intervention aux incendies chez exo, le réseau de transport en commun du Grand Montréal. Il est aussi président du Comité provincial d’Opération Gareautrain au Québec. Luc Martel a parlé avec Opération Gareautrain de l’importance de transmettre le message sur la sécurité ferroviaire.
Qu’est-ce que vous avez appris en tant qu’Ambassadeur de la sécurité ferroviaire ?
Sue le plan personnel, j’ai appris qu’il y a toujours du travail à faire. Les gens à qui nous parlons changent tout le temps. C’est pourquoi nous devons répéter les messages. Bien que les messages évoluent au fil du temps, il est très gratifiant de voir comment les jeunes les comprennent quand nous visitons des écoles.
Je pense vraiment que si nous pouvons sauver une vie ou empêcher un malheureux accident par nos activités de prévention et de sensibilisation, c’est assez. Parce qu’un accident est un accident de trop.
Quel genre de différence pensez-vous faire personnellement en tant qu’Ambassadeur de la sécurité ferroviaire ?
Bien sûr, nous aimerions pouvoir mesurer les effets concrets de nos activités. Mais c’est difficile à mesurer. J’espère que mon travail a un impact sur les jeunes en particulier, parce que les jeunes sont notre avenir. Mais ce que j’aimerais atteindre, c’est « zéro accident ». C’est le but ultime. Et c’est pourquoi je tente de faire le plus de sensibilisation possible.
Quelles interactions avec le public ont été les plus mémorables ?
Une mère est venue me voir avec son fils après une présentation que nous avons faite à son école. Il avait environ 10 ans et il en avait parlé à la maison. La mère est venue nous dire que ça l’avait conscientisée aux dangers courus près des voies ferrées, parce qu’elle agissait parfois dangereusement, même avec ses enfants. Elle a dit qu’elle était toujours pressée le matin, voulant gagner quelques minutes en emmenant les enfants à l’école. Elle est venue nous remercier de sensibiliser son enfant—et elle-même. C’est vraiment gratifiant de savoir que nous avons pu sensibiliser la mère et le fils.
Quels comportements en matière de sécurité ferroviaire vous surprennent le plus ?
Ce qui m’étonne le plus est l’imprudence des gens. Souvent, les signaux et les voyants lumineux sont activés, les barrières sont baissées et les cloches sonnent. Mais les gens décident de traverser quand même. Ils passent sous les barrières, à pied ou en voiture. Je ne comprends pas ça. C’est vraiment imprudent. Les signaux sont là pour prévenir les gens. Mais les gens ne les respectent pas et ça cause des accidents qui pourraient facilement être évités.
Un autre comportement dangereux qu’on voit souvent est le fait de parler au téléphone. Les gens tiennent leur téléphone à quelques centimètres de leur visage. Ils ne voient pas autour d’eux, et ils ne voient pas les dangers potentiels. C’est dangereux, et c’est de l’imprudence généralisée.
Que diriez-vous aux gens qui sont imprudents près des voies ferrées et des trains ?
Les gens ont des comportements dangereux parce qu’ils sont en retard—comme la mère dont j’ai parlé. Ils veulent gagner une, deux, trois minutes... Mais je veux leur dire que près des voies ferrées, l’important n’est pas d’être une ou deux minutes en retard, mais d’être en sécurité. Il est préférable d’être un peu en retard que de n’être plus là du tout.
Combien de temps allez-vous rester Ambassadeur de la sécurité ferroviaire ?
Je veux rester dans le domaine de la sécurité ferroviaire le plus longtemps possible. Ça me motive beaucoup. Je veux vraiment assurer la sécurité des gens et améliorer la sécurité près des voies ferrées. Pour moi, la sensibilisation à la sécurité ferroviaire et la prévention auront toujours leur place. Et tant que ce sera nécessaire, je serai là.
Vous voulez vous joindre à Luc et à l’équipe des Ambassadeurs de la sécurité ferroviaire d’Opération Gareautrain ? Joignez-vous à nous pour célébrer notre 40e anniversaire en vous inscrivant aujourd’hui—et aidez-nous à sauver des vies.